Feeds:
Articles
Commentaires

Archive for the ‘F1’ Category

Le Baron Rouge est officiellement sorti de sa retraite ! Les come-back sportifs sont décidément à la mode en ce moment. Après les joueuses de tennis belges, justine Hénin et Kim Clijsters, c’est au tour de Michaël Schumacher de revenir à ses anciennes amours. Septuple champion du monde de Formule 1, l’ancien pilote de Ferrari vient de s’engager avec la nouvelle écurie Mercedes GP, ex-Brawn GP, après trois ans d’absence. «Il s’agit d’une excellente opération pour Mercedes, affirme Bruno Lalande, directeur de TNS Sports. Il ne faut pas oublier que la Formule 1 est le deuxième sport préféré des Européens, après le football. La simple annonce de son retour devrait générer des revenus nettement supérieurs au montant investi». Agé de 41 ans, son contrat court sur…trois ans. «Il s’agit d’un coup marketing dans la durée», déclare Bruno Lalande.

Une retraite pourtant dorée…

Mais est-ce également une bonne opération financière pour Michaël Schumacher ? Selon le quotidien Bild, l’ancien pilote de Ferrari percevra 7 millions d’euros par an. Avec ce salaire durant la saison 2009, Michaël Schumacher aurait figuré en quatrième position après Kimi Raikkonen, Fernando Alonso et Lewis Hamilton. «Je ne peux pas confirmer le montant, mais ce que je peux vous dire, c’est que sa rémunération s’inscrit dans une fourchette basse, affirme Bruno Lalande, directeur de TNS Sport ». Et d’ajouter: «Maintenant, cela peut s’expliquer par le fait que nous ne sommes pas dans une période d’euphorie budgétaire. Par ailleurs, ce montant ne tient sûrement pas compte d’éventuelles primes». Depuis qu’il s’est retiré des paddocks fin 2006, le pilote allemand encaisse 24 millions d’euros par an grâce à la série de parrainages signés avec ses divers sponsors (DVAG, Omega, Shell, Bacardi…), selon une ancienne enquête du quotidien Bild Zeitung. Jusqu’à aujourd’hui, il touchait 8 millions d’euros de royalties sur ses produits dérivés et 16 millions d’euros de sponsoring et publicités. Une sécurité financière de haut standing que Schumi était assuré de toucher jusqu’en 2014. Sa fortune personnelle est estimée à ce jour à environ 700 millions d’euros.

Un booster pour la Formule 1

Alors, pour quelles raisons a-t-il décidé de sortir de sa retraite pour « seulement » 7 millions d’euros par an ? «Nous ne pouvons pas imaginer qu’il n’y ait pas une raison marketing derrière cette opération. Mais Michaël Schumacher incarne également la réussite sportive. C’est un sportif qui aime relever les challenges, même les plus fous. Il est à penser qu’il boostera à lui tout seul les audiences télévisées en Allemagne comme Fernando Alonso en Espagne» explique Bruno Lalande. On pourrait également penser que ce «come-back» soit un moyen de venir en aide à un sport à la recherche de son second souffle. «La Formule 1 traverse une crise. Cette annonce ne peut qu’être bénéfique tant financièrement qu’en termes d’image pour la Formule 1» poursuit-il. Conséquence: les sponsors vont affluer autour de «Schumi». «Le ticket d’entrée pour devenir le partenaire-titre de Formule 1 est de 50 millions d’euros par an, quand un sponsor doit débourser 8 millions d’euros par an pour être le partenaire titre d’une équipe française cycliste, et 6 millions d’euros pour être celui d’une équipe majeure de la Ligue 1 de football», rappelle Bruno Lalande.

Et si ce retour se transformait en fiasco ? Rien ne serait en effet plus douloureux pour un champion de la trempe de Schumacher de révéler ses faiblesses. «Michaël Schumacher est une icône du sport. Je ne vois pas son image se détériorer. Il fait partie du patrimoine sportif mondial ».

Read Full Post »

Renault reste en F1

Dans un communiqué, Renault a confirmé sa présence dans le paddock la saison prochaine. Pour alléger ses coûts, l’écurie au Losange a décidé de vendre une grande partie de ses parts à Genii Capital, une société luxembourgeoise spécialisée dans les nouvelles technologies.

Genii Capital, nouveau partenaire
La marque au Losange sera encore présente en Formule 1 la saison prochaine. Le suspense a pris fin ce mercredi. Via un communiqué, Renault a confirmé son engagement en F1 : «En 2010, l’équipe conservera son nom, son identité et les caractéristiques essentielles qui lui ont permis d’engranger des succès en 2005 et en 2006 (…) En prenant cette décision, Renault prouve son attachement à la compétition sportive. Le groupe réaffirme son engagement vis-à-vis de ses fans dans le monde, de ses salariés à Enstone et à Viry-Châtillon mais aussi de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), de la Formula One Administration (FOA) et la de Formula One Team Association (FOTA).». Une nouvelle qui était attendue. La véritable interrogation concernait en fait le nom du futur partenaire. Le PDG, Carlos Ghosn, a finalement opté pour Genii Capital, la firme luxembourgeoise de Gérard Lopez, spécialisée dans les nouvelles technologies, au détriment de Prodrive de David Richards. Renault indique qu’il «devrait transférer à Genii Capital une large part de Renault F1 Team (Ndlr : 75%) et les deux partenaires en assureront ensemble le management».

Red Bull poursuit avec Renault
L’usine de Viry-Châtillon continuera à produire des moteurs pour l’écurie. En revanche, Renault a cédé une partie de sa participation dans le site d’Enstone au Royaume-Uni. Histoire de réduire sensiblement l’ensemble des coûts et améliorer la rentabilité des investissements de Renault. «Je suis très heureux d’accueillir Genii Capital en tant que nouveau partenaire stratégique et je suis certain que son enthousiasme et ses compétences commerciales enclencheront une nouvelle dynamique pour l’équipe, le personnel et nos partenaires, s’est enthousiasmé Bernard Rey, président de Renault F1 Team. Compte tenu de l’évolution des réglementations dans le domaine de la Formule 1, Renault va pouvoir divertir ses fans, tout en encourageant un championnat plus sobre et plus sûr». A noter que Renault a également confirmé qu’elle continuera à fournir des moteurs pour Red Bull Racing en 2010.

Read Full Post »

Depuis plus d’un an, la crise économique a eu raison de l’engagement de plusieurs constructeurs automobiles en Formule 1 (F1). Honda, Toyota, mais aussi BMW ont tour à tour jeté l’éponge, suscitant une interrogation: le jeu en valait-il la chandelle ? Les millions de dollars injectés année après année sur les circuits de F1 se sont-ils traduits par des retombées économiques à la hauteur? Rien n’est moins sûr: pour les spécialistes du marketing sportif, si la F1 reste un formidable vecteur d’image, elle n’a jamais fait vendre plus d’automobiles.

C’est essentiellement sur le plan de l’image et du rayonnement international que la Formule 1 se révèle payante. Avec plus de 600 millions de téléspectateurs, la compétition automobile maintient ses audiences TV. Selon les données d’EurodataTV, le taux d’audience moyen est resté stable en 2008 en France (5,4% selon Médiamétrie), et en Italie (12,5% selon Auditel); il progressait au Royaume-Uni (6,1% selon BARB) et s’inscrivait en recul en Allemagne (7% selon AGK-GFK) et en Espagne (9,9% selon TNS).

En revanche les revenus reversés par Formula One, le holding de Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, laissent les constructeurs sur leur faim. Selon une étude du cabinet Altermind, réalisée en avril 2009 pour Lagardère Sports, sur les 718 millions d’euros de recettes encaissées au titre de 2008 par Formula One Group, seuls 36 % leur ont été attribués. Ils aimeraient donc passer à des niveaux plus en rapport avec leurs investissements, soit 65% à 70% du total.

Rappelons que le coût annuel de l’écurie BMW avant son retrait était évalué entre 200 et 300 millions de dollars, celle de Honda à 350 millions de dollars, tandis que Toyota (qui n’a jamais gagné un seul grand Prix en huit ans de présence en F1) dépensait jusqu’à 400 millions de dollars par an pour figurer dans l’élite du sport auto.

Read Full Post »

C’est la débandade en Formule 1. Après Bridgestone lundi, c’est Toyota qui a confirmé ce mercredi son retrait de la discipline, avec effet immédiat !

La crise en cause
Dire que la fin de saison de la F1 est quelque peu gâchée serait un euphémisme ! Après Bridgestone lundi, qui a confirmé son intention de ne pas renouveler son contrat de fournisseur de gommes après 2010, c’est au tour de Toyota ce mercredi de confirmer son départ de la discipline, avec effet immédiat. La crise, toujours la crise, est au cœur de la décision du board du constructeur nippon, qui s’est réuni tôt ce mercredi pour valider définitivement une décision qui semblait prise depuis plusieurs semaines. Le premier constructeur mondial, qui a effectué des coupes franches dans ses effectifs, ne pouvait décemment pas continuer à liquider des millions de dollars par saison dans sa vitrine sportive.

Car si la crise frappe évidemment de plein fouet le constructeur automobile, Toyota n’a jamais pu bénéficier à plein de l’exposition médiatique offerte par la discipline phare du sport automobile. En 8 ans, les voitures blanche et rouge n’ont ainsi glané que 13 podiums ! Pas une seule victoire n’a pu être accrochée au fronton de l’usine de Cologne. A 200 millions d’euros la saison de F1, le couperet devait forcément tomber. D’autant que ce départ ne constitue pas vraiment une surprise. Si en cours de saison, John Howett, le boss de l’écurie, avait engagé Toyota dans la signature des nouveaux accords Concorde, et si l’on prêtait aux Japonais l’intention de recruter Kimi Raikkonen, il n’en a en fait jamais concrètement été question. Toyota avait surtout donné des signes clairs de sa volonté de se mettre en retrait. Le non renouvellement récent de la fourniture de moteurs à Williams pour la saison à venir, ou un peu plus tôt dans la saison la confirmation de l’arrêt du soutien au circuit de Mont-Fuji pour accueillir le GP du Japon étaient autant de signes révélateurs de la volonté profonde du président Akio Toyoda, petit-fils du fondateur.

L’exil des Japonais
Mais ce qui impressionne dans cette décision, outre le fait qu’il s’agisse du plus grand constructeur mondial, c’est que Toyota est le dernier grand nippon à mettre ses activités sportives en sommeil. Avant lui, Subaru et Suzuki en WRC, Kawasaki en Moto GP et surtout Honda en Formule 1 avait déjà rendu leur tablier. Le tableau est donc particulièrement noir, surtout pour la F1 si l’on ajoute le retrait de BMW, annoncé plus tôt dans la saison. Ainsi, sur la grille de départ (provisoire) 2010 ne reste que… 3 constructeurs d’automobiles ! Esseulés, Ferrari, Renault et Mercedes doivent peut-être eux-aussi se demander quelle crédibilité désormais accorder à la discipline.

Read Full Post »

Le groupe bancaire espagnol sera le principal sponsor de l’écurie italienne lors de la prochaine saison de formule 1. YouTube va également sponsoriser une écurie américaine en 2010.
 

Tapis rouge pour Santander. Le géant bancaire espagnol parrainera en 2010 la célèbre écurie italienne Ferrari, pour un montant d’environ 40 millions d’euros. Actuellement, Santander dépense 20 millions d’euros par an pour sponsoriser l’écurie McLaren-Mercedes. L’information a été révélée ce matin par le quotidien économique Cinco Dias, qui précise que l’accord ne contient pas de clause obligeant la venue du pilote espagnol Fernando Alonso au sein du cheval cabré. Malgré tout, l’arrivée de l’actuel pilote de Renault semble acquise. Dans une interview vendredi au quotidien sportif AS, le double champion du monde 2005 et 2006 a indiqué qu’il ne «sait pas encore où il va être l’année prochaine».

YouTube débarque en Formule 1

Toujours dans le domaine des sponsors, la nouvelle équipe Team US F1, qui participera au championnat du monde 2010, s’est alliée à Chad Hurley, le cofondateur du célèbre site de partage de vidéos en ligne YouTube. « Je suis ravi de faire partie de la première équipe américaine de Formule 1 en plus de 40 ans. Rejoindre un projet de cette taille est une opportunité extraordinaire, et j’ai hâte d’aider à façonner la vision de US F1 et la stratégie d’entreprise pour les années à venir» a déclaré Chad Hurley, qui apportera -en plus de son soutien financier- son expérience extérieure à l’écurie américaine pour contribuer à sa stratégie d’entreprise.

Read Full Post »